15/10/2019

pipi bowl jam 2019

- Au plus prés de l’événement, notre envoyé spécial Banosdistro est déjà sur place pour nous livrer ses premières impressions sur la PIPI jam 2019. Écoutons notre cochon-reporter en direct de Bera:
- «  Ouhais, les gars, ici cochon-reporter, je suis à la Pipi Jam. On est parti en scred ce matin à 5h30 de la venta Biok. C'est Andony, le fils du boucher, qui m'a donné les clefs de la chambre froide. J'ai tout refermé nickel pour ne pas éveiller les soupçons. Il m'a ensuite amené jusqu'à Bera en kangoo, caché sous des glaçons dans un sac isotherme, « au frais » pour passer inaperçu.
Le pipi bowl, la première fois que j'en ai entendu parlé, c'était dans le camion qui nous amenait à l’abattoir, avec les potes cochons ont déconnaient. Ils m'ont tout de suite dit : « les locaux, là-bas, c'est des gars déters, ils ont construit le bowl eux-mêmes ! »  Tous les potes de la bétaillère les respectaient.
Arrivé à la jam, ni vu ni connu, je me suis mis direct sur la broche, au dessus du feu. Le feu, c'est le meilleur spot pour observer une jam; et en plus il y fait toujours chaud  (une astuce du métier pour les futurs cochon-reporters qui nous écoutent).
Ça y est ! Y a déjà des camions qui arrivent, c'est surtout des espagnols, y a aussi des français : Ringo, Alva, Gianni, Tedy , Gohu, JB, Gardon le cuisinier...
Les gars se chauffent à la ride, y a du son et de l' Estrella . La session du bowl s'énerve avec des brillances de Catalans. C'est beau.
PEUUFFF !!! PEUFFFFF !!! Excusez-moi, c'est la fumée du barbecue, elle est de plus en plus dense. J'arrive quand même à voir au loin des gars qui testent le trails dans le jardin à coté du bowl. C'est chez mon pote Andony le fils du boucher, un chic type. D’après ce que j'ai entendu, c'est un circuit non-homologué par la commission de sécurité. Elle n'approuve pas le départ « hasardeux », plutôt raide et vif. Encore des histoires de normes. Dans tous les cas, ça reste un très bon propulseur et tout le monde s'amuse bien.
Le soleil tombe, il y a de plus en plus de monde à la jam, et moi, cochon- reporter, j'ai de plus en plus chaud au dessus du feu. La musique est forte. On bouge tous nos popotins sur du dancehall. Je commence à transpirer.
Y a des gars sur le coté, c'est eux qui gèrent le bar. Ça fait un moment qu'il parlent en basque entre eux. Je ne comprends rien. Ils me regardent tous avec le sourire.
La broche sur laquelle je tourne ne va trop vite, c'est plutôt chill. J'arrive à voir la session au bowl sous les lumières. Ça y est, la soirée a commencé. Ça devient « hot ».
Les gars du bar distribuent des assiettes à leurs potes ; ils parlent toujours en basque et je ne comprends toujours rien. La fumée (et la chaleur surtout) me gênent de plus en plus. J'ai très chaud maintenant et je ne vois plus bien clair. Je ne suis pas sûr de pouvoir commenter l’événement jusqu'à la fin. Et il y a toujours ce type chelou qui depuis tout à l'heure me badigeonne le corps avec de la sauce... SNIFFF?.. SNIFF?...  On dirait de la sauce pour cochon de lait à la broche. Les basques qui parlent basque entre eux se rapprochent. Ils sont nombreux, y a un grand et gros qui a la salive aux lèvres. Ils me regardent avec tendresse. Derrière, j'aperçois même un végétarien avec une assiette et une fourchette pointue. Ils marchent tous vers moi.
Mais qu'est-ce qu'il leur prend ? Et s'ils m'avaient démasqué?, moi, cochon-reporter déguisé en cochon de lait à la broche ?
Mais ? Mais ? Qu'est-ce qu'ils font ?  RAAAAAAAAGHHHHH ! Les cons, ils me découpent le dos !
HAAAAAAAAAAAAARGHHHH !!! une autre tranche taillée dans ma cuisse ! Les traitres !
Je suis entrain de faire le report de la PIPI jam en direct et ces cons en profitent pour me bouffer !
HAAAAAAAA AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!! Je meurs !! »

- Allo ? Allo ? Cochon-reporter, ici Banosradio, vous me recevez ?

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