3rd Banos jam was a success. Too many sick cunts from all over the world shred the spot (Germany, Belgium, Spain, Australia). Here, the first part of the report.
Hope to see you next year bros.

Photos: Max la Vendée, Tok le niçois et godfather
Riders: Yelle, Andony, Weeksy, Tony la racroche, Cyril, JBB, JB, Guigui, Titouan, Godfather, Batman, Alaric, etc...


Pour des besoins de retransmission audiovisuelle, cette 3me coupe de Banos se déroulera en 2 mi-temps.
Voici le résumé de la première période:

La finale de la Banos Cup est toujours très attendue, véritable Champions League du 20 pouces, les équipes qualifiées proviennent du monde entier:  Allemagne, Belgique, Espagne,  Corrèze et même Australie. La compétition est une des plus disputées du championnat: pas de place pour les perdants ou les sportifs sous- entraînés. Le match se déroulait cette année en plein mercato: changement de clubs, rachats de joueurs, annonces de retraite anticipée, sanction pour dopage... la fédération française a appliqué le règlement à la lettre. Notons même l'exclusion du tournoi d'un fanatique vendéen pour « apologie de terrorisme régional » ! Avec tous ces joueurs forfaits, le match allait-il être à la hauteur?
Le terrain avait été mis aux normes par nos deux employés municipaux: Simon et Marcel, (un grand merci à eux et à leur famille). Pelouse tondue, lignes tracées au viseur lazer, buvette, sandwich; tout était prêt pour le grand jour. Et pour que le spectacle soit complet, Simon et Marcel avaient même préparé "la grosse ligne sans nom", pourtant en veille depuis des années, mais enfin prête pour le bouquet final 2019. Les échauffements ont commencé sous le regard vigilant du banc des entraîneurs.

Tiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit !!!!! coup de sifflet de l'arbitre, que le meilleur gagne !

Tous les joueurs sont sur le terrain et prennent leur marques. Une demi-heure de jeu seulement et déjà les premières actions dangereuses: gros dada-couronnes, pic du zen, éjection-pirouette, embrassade d'éject... mais pas de quoi perturber la défense en 2/8/6 de la formation locale. La compétition entre les différentes équipes bat son plein. Les supporters et les remplaçants s'assomment à la buvette en lâchant 2-3 insultes homophobes bien senties, dans la joie et la bonne humeur: « hey ptit PD, tu veux qu'on t'aide à finir ta bière? ». Le spectacle offert est de toute beauté. Tout à coup, sorti de nulle part, un hooligan déchaîné enjambe le cordon de sécurité et traverse le terrain à moitié nu. Il saute sauvagement "la grosse ligne sans nom" réservée au bouquet final. Le dénommé Batman vient, sous nos yeux ébahis, de gâcher la fête! Aucun respect pour les organisateurs et leur programme. La buvette est en transe. Une série d'excités suit alors son exemple : JB, Simon (pourtant employé municipal chargé de l'entretien du terrain), Bruno (pourtant soupçonné de complicité de terrorisme régional) et Guigui.
Pris au dépourvu, l'arbitre hésite à interrompre la rencontre. Coup d’œil vers les organisateurs : « Que fait-on maintenant ? » C'est à ce moment précis qu'entre sur le terrain l'attaquant vedette du FC Sydney : le grand Tim Weeks. (à suivre... banos jam report 2/2 soon)