Everytime we go to England, we stop at Villij, a kind of pilgrimage. In this temple of nosedive, all is like home: fire, beers, camping and riding. What a hapiness to see Robbo hanging out with us and riding. This guy has Bmx in his heart.
Photos by David Leep and Godfather. (digger: Gillian, beer drinker with smile: Robbo, riders: Swen, Dimitris, Foerske, Maty, Mark Poto)
Nous progressons toujours dans la jungle à la recherche du monastère perdu de Villij. C'est un monastère loin de tout, niché sur une bretelle d'autoroute et bercè par le ronron des poids-lourds. C'est ici, prés de Leicester, que le sage Robbo fut frappé par la grâce divine un beau soir de printemps: "Creuse en ce lieu mon fils" lui ordonna un brumeux nuage de diesel. "Peufff! Peufffffff! Peufffff! " toussa-t-il. Depuis ce jour, et avec l'aide de son disciple Cambrigde, il a bati, pelleté aprés pelleté, cannette de 50cl aprés cannette de 50 cl, un lieu magique: le Temple du Nosedive. Des bosses tellement raides que vous vous confesez avant chaque saut, dans une végétation si dense qu'elle éloigne le moindre curieux. Un endroit solennel propice au recueillement.
A notre arrivée, sage Robbo nous attend. Autour de lui, des sculptures, une cabane en bois, des bâches noires, des bosses, des virages... tout y est. L'atmosphère est aussi bonne qu'à la maison. Il allume du bois pendant que nous nous empreignons des lieux. Une fine odeur d'encens plastique-cannette en alu berce nos narines. Il faut le savoir: les fidèles de Villij ne font pas de tri sélectif; ils recyclent eux-mêmes leurs déchets. La station de traitement des poubelles la plus proche s'appelle Feu. La création instantanée de gaz à effet de serre en circuit court permet d'éviter l'étape du transport. L'empreinte carbone est donc nulle. C'est un calcul savant. Villij est décidément intemporel, à l'image de Maître Robbo sur son arbre perché, indéfectible, aparaissant ça et là dans son temple, flottant dans les airs. Quel bonheur de le voir prier le Dieu bière au milieu de ses bosses-totems, le sourire aux lèvres et le BMX dans le coeur. Nous nous sommes tout de suite prosternés et il nous a convertis.
Photos by David Leep and Godfather. (digger: Gillian, beer drinker with smile: Robbo, riders: Swen, Dimitris, Foerske, Maty, Mark Poto)
Nous progressons toujours dans la jungle à la recherche du monastère perdu de Villij. C'est un monastère loin de tout, niché sur une bretelle d'autoroute et bercè par le ronron des poids-lourds. C'est ici, prés de Leicester, que le sage Robbo fut frappé par la grâce divine un beau soir de printemps: "Creuse en ce lieu mon fils" lui ordonna un brumeux nuage de diesel. "Peufff! Peufffffff! Peufffff! " toussa-t-il. Depuis ce jour, et avec l'aide de son disciple Cambrigde, il a bati, pelleté aprés pelleté, cannette de 50cl aprés cannette de 50 cl, un lieu magique: le Temple du Nosedive. Des bosses tellement raides que vous vous confesez avant chaque saut, dans une végétation si dense qu'elle éloigne le moindre curieux. Un endroit solennel propice au recueillement.
A notre arrivée, sage Robbo nous attend. Autour de lui, des sculptures, une cabane en bois, des bâches noires, des bosses, des virages... tout y est. L'atmosphère est aussi bonne qu'à la maison. Il allume du bois pendant que nous nous empreignons des lieux. Une fine odeur d'encens plastique-cannette en alu berce nos narines. Il faut le savoir: les fidèles de Villij ne font pas de tri sélectif; ils recyclent eux-mêmes leurs déchets. La station de traitement des poubelles la plus proche s'appelle Feu. La création instantanée de gaz à effet de serre en circuit court permet d'éviter l'étape du transport. L'empreinte carbone est donc nulle. C'est un calcul savant. Villij est décidément intemporel, à l'image de Maître Robbo sur son arbre perché, indéfectible, aparaissant ça et là dans son temple, flottant dans les airs. Quel bonheur de le voir prier le Dieu bière au milieu de ses bosses-totems, le sourire aux lèvres et le BMX dans le coeur. Nous nous sommes tout de suite prosternés et il nous a convertis.
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